Thème. Chênes à grands espacements.

Le garde forestier Urs Huber gère depuis plus de 30 ans les forêts du Kelleramt argovien, ce qui lui a permis d’acquérir une grande expérience pratique de la sylviculture du chêne, en particulier du chêne pédonculé. Pour lui, la vitalité des jeunes chênes est de loin la priorité absolue. Il en résulte des concepts de sylviculture du chêne intéressants, notamment les « chênes à grand espacement » (7 x 7 m) avec une formidable croissance en diamètre. Ce modèle non conventionnel, mais couronné de succès, offre des possibilités insoupçonnées pour le chêne, classiquement considéré comme une « essence lente ». Compte tenu du réchauffement climatique drastique, l'obtention rapide de prestations forestières par de jeunes chênes est cruciale. La démarche permet également une économie de coûts et est hautement adaptative. Le cours sera animé par Urs Huber en collaboration avec Peter Ammann, du Centre de compétence en sylviculture.

Thème. La production de billes de chêne de qualité est un acte d’utilité publique (parcage de CO2 sur le long à très long terme). Le cours s’intéressera à la lumière et aux procédés les plus efficients pour rajeunir naturellement le chêne sessile sur stations de hêtraie, plus ou moins acides. Il abordera également les soins ciblés, permettant aux jeunes chênes d’exprimer leur potentiel, avec le moins d’effort et de risque possibles.

Thème. Le chêne sessile s’accommode de nombreux traitements, conservateurs pour certains, nettement plus dynamiques pour d’autres (avec, par exemple, l’objectif de produire de lucratives billes de pied de 1 mètre de diamètre en 100 ans). Le cours s’intéressera à l’efficience et aux effets de sylvicultures plus ou moins dynamiques pratiquées en forêts mélangées, riches en chêne sessile.

Contenu. Moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place; qualification des billes de pied;  dimensionnement des couronnes; mélange d'essenes; changement climatique.

Apprentissage de la méthode ARCHI : diagnostic visuel du caractère réversible ou irréversible d’un dépérissement (cours et exercices).

Comment repérer les chênes d’un peuplement mieux à même de réagir à un stress ? Comment distinguer précocement le caractère réversible ou irréversible d’un dépérissement ? La méthode ARCHI propose un diagnostic visuel à cet effet. Se basant sur l’analyse architecturale de plus de 350 chênes pédonculés, une étude identifie cinq architectures, dites « types ARCHI », reflétant les dynamiques de réaction des arbres après un stress. [Lire la suite]

Contenu du cours : Sur la base de deux exercices pratiques de choix des arbres de place, le cours explorera les options envisageables pour renforcer l’efficience des soins en jeune forêt mélangée, riche en chêne. Il sera également l’occasion d’échanger sur le moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place. Le cours abordera bien entendu aussi les questions des mélanges à envisager, du rôle des semenciers et des mesures sylvicoles ciblées, permettant d’anticiper au mieux le changement climatique.

Un outil en vue de renforcer l’efficience des soins aux jeunes peuplements de chêne

La culture du chêne est réputée exigeante et coûteuse. Le cours explorera – à l’aide de PPSS mise en place par la Haute école spécialisée bernoise (HAFL) dans les forêts de la Bourgeoisie de Berne – les options envisageables pour renforcer l’efficacité et l’efficience des soins aux jeunes forêts de chêne. Le cours permettra de découvrir les concepts sylvicoles mis en place par la Bourgeoisie de Berne à l’égard du chêne. Il sera également l’occasion d’échanger sur le moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place, ainsi que sur les questions des mélanges à envisager pour renforcer la résilience de l’écosystème forestier.

La culture du chêne est réputée coûteuse. Le cours explorera, à l’intérieur d’un marteloscope, les options envisageables pour réduire les coûts des soins à la jeune forêt, en réfléchissant à leurs conséquences sur le peuplement. Il abordera également, dans ce bas perchis issu de rajeunissement naturel, les questions du mélange visé et de l’hétérogénéité typique de ce genre de peuplement. Enfin, il sera l’occasion d’échanger sur le moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place, tout en proposant un exercice pratique permettant d’analyser le consensus entre les participants.

La culture du chêne est réputée coûteuse. Le cours explorera, à l’intérieur d’un marteloscope, les options envisageables pour réduire les coûts des soins à la jeune forêt, en réfléchissant à leurs conséquences sur le peuplement. Il abordera également, dans ce bas perchis issu de rajeunissement naturel, les questions du mélange visé et de l’hétérogénéité typique de ce genre de peuplement. Enfin, il sera l’occasion d’échanger sur le moment opportun pour désigner et dégager les arbres de place, tout en proposant un exercice pratique permettant d’analyser le consensus entre les participants.

La diversité génétique est à la base de la capacité d'adaptation des populations d’arbres forestiers face aux conséquences des changements climatiques. L'utilisation adaptée et la conservation des ressources génétiques sont des tâches essentielles de la pratique forestière. Les dispositions possibles, un savoir-faire pratique et les instruments de gestion existants sont présentés, en particulier à l'exemple du chêne.

Pour promouvoir la stabilité des peuplements riches en chênes Le changement climatique modifie les conditions de croissance dans nos forêts. Un climat plus chaud et plus sec va dans le sens du caractère écologique des chênes est augmente l’intérêt sylvicole à leur égard. Déjà aujourd’hui le chêne est l'une des rares essences qui est souvent rajeunie artificiellement, que ce soit pour des raisons d’un manque de régénération naturelle, d’un taux abroutissement trop élevé, de la forte concurrence de la végétation, ou tout simplement pour créer de nouveaux peuplements. Ainsi, les questions concernant le choix de l’espèce et de la provenance, de l’approvisionnement en matériel de reproduction adapté et de la technique de rajeunissement sont fondamentales. La stabilité et la qualité des futurs peuplements riches en chênes en dépendent