Von links nach rechts: Erich Tiefenbacher (Forstamt TG), Urs Neuweiler (Präsident BGde Kreuzlingen), Daniel Saugy (Fondation Audemars Piguet), Andri Chesini (Pro Forst)
Der Verein proQuercus verleiht mit Unterstützung der Fondation Audemars Piguet zum siebten Mal den Preis „Eiche 2200“ zur Förderung eichenreicher Wälder. Dieser Förderpreis ist Projekten und Aktivitäten gewidmet, welche einen Beitrag zur Erhaltung und Förderung der Eiche leisten. Der Preis 2016 geht an die Bürgergemeinde Kreuzlingen (TG). Die grossen alten Stieleichen im Wald der Bürgergemeinde Kreuzlingen weisen darauf hin, dass sich diese Baumart hier wohl fühlt und zeugen von einer jahrhundertealten Tradition des Eichenanbaus. Die Bürgergemeinde unternimmt grosse Anstrengungen, um diese ökologisch und kulturhistorisch wichtige Baumart zu erhalten. Nebst dem Einrichten von Eichen-Sonderwaldreservaten zum Schutze der Alteichen und der Biodiversität, geht es vor allem auch darum, dieses Natur- und Kulturerbe zu verjüngen. Nur so kann dieses für zukünftige Generationen erhalten werden.
Diese Einsicht in konkrete Handlungen und Projekte umzusetzen ist in wirtschaftlich schwierigen Zeiten allerdings nicht selbstverständlich. Entsprechend beglückwünscht die Jury des Förderpreises die Bürgergemeinde Kreuzlingen zu Ihrem Vorhaben, frei werdende Waldflächen in Eichenbestände umzuwandeln und ist glücklich, dieses Anliegen mit dem Preis Eiche 2220 unterstützen zu können.
Auskünfte: Stefan Studhalter, Präsident proQuercus, 043 259 29 77, stefan.studhalter@bd.zh.ch
2015: Ville de Maienfeld (GR) [->]
2014: Groupement Forestier des Agittes (VD)[->]
2010: Bourgeoisie de Büren a.A. (BE) [->]
2009: Ville de Bülach (ZH) [->]
2008: Commune de Peseux (NE) [->]
2007: Bourgeoisie d'Allschwil (BL) [->]
Le prix 2015 est décerné à la Ville de Maienfeld (GR). La grande importance culturelle et naturelle des pâturages boisés de chênes au-dessus de Maienfeld et les grands efforts de la ville pour sauvegarder cette gestion historique du chêne est soutenue de manière exemplaire par le projet d'éducation et de communication «Eichenhaft». L’information et la sensibilisation de la population est à la base de la protection et du développement durable du patrimoine naturel et culturel du chêne.
Ganz einfach "Eichenhaft".
P. Bonfils & G. Willi
Remise du prix le 15.11.2014 à Roche (VD). De gauche à droite: Jasmine Audemars (Présidente de la Fondation Audemars Piguet); Raphael Müller (Président proQuercus), Jacqueline de Quattro (Conseillère d‘état et cheffe de département), Pierre-Alain Karlen (Président Groupement Forestier des Agittes GFA), Pierre-Antoine Coquoz (Garde forestier GFA)
Après la dernière période glaciaire, les températures plus clémentes du Boréal (à partir de 8000 ans avant le présent) permirent au chêne de s’établir dans la vallée du Rhône. Au cours des millénaires mais surtout à partir de la fin du 19e siècle, le fond de la vallée subit une transformation profonde – ceci tout spécialement à la suite de l’endiguement du Rhône. La forêt cède une grande partie de sa surface aux besoins de l’agriculture et des infrastructures. Les reliquats de forêts sont gérés selon les modes du moment et se transforment en peuplements d’épicéas ou en peupleraies; le chêne se raréfie. Plus récemment, c'est une vision moins utilitariste qui vient au secours du chêne: à partir des années 1990 en effet, la biodiversité, en tant que valeur propre, fait son apparition et devient un des éléments clefs du développement durable. La valeur écologique supérieure du chêne et son adéquation avec les stations forestières de plaine retiennent l’attention des forestiers. Depuis une quinzaine d’années les collectivités propriétaires des boisés de la Plaine du Rhône entreprennent de grands efforts pour redynamiser la chênaie; ceci par la conservation des peuplements existants et la conversion des anciennes peupleraies. Le projet «Chêne de Provenance Plaine du Rhône» s’inscrit dans cette démarche. Il vise à promouvoir la race indigène de chêne pédonculé par la gestion ciblée de ses ressources génétiques (soins des peuplements semenciers), la production de plants et leur utilisation locale. Une attention particulière est mise sur la plantation de chêne hors forêt, ceci en vue d'assurer la continuité des grands chênes solitaires, monuments paysagers et témoins de l'histoire naturelle de la région.
Le prix «Chêne 2200» est décerné au «Groupement Forestier des Agittes» en reconnaissance de son engagement particulier dans la gestion durable du chêne et la pérennisation de son patrimoine naturel et culturel. La remise du prix a eu lieu le 15.11.2014 à Roche (VD).
Lien sur le site du "Groupement Forestier des Agittes"
Que des visages rayonnants à l’occasion de la visite du comité de proQuercus à Büren a. Aare le 5.3.2010; en compagnie de la Fondation Audemars Piguet et des représentants de la Bourgeoise de Büren et du Service forestier du canton de Berne.
Le 18 septembre 2010, la bourgeoisie de Büren an der Aare s’est vue distinguée par le Prix «Chêne 2200». C’est déjà la quatrième fois que ce prix, décerné par l'association proQuercus avec le soutien de la Fondation Audemars Piguet, est remis à un propriétaire de forêt. Büren a.A. reçoit ce prix pour sa gestion exemplaire et son engagement résolu en faveur de la promotion de forêts riches en chêne. La création de surfaces de régénération ainsi que les soins aux jeunes peuplements sont à la base de l’exploitation durable de cette ressource et du maintien d'un patrimoine naturel et culturel de grande valeur. Le prix – doté de Fr. 30'000.- – est affecté à la création d'un hectare de forêts riches en chêne.
Pour mieux connaitre la bourgeoisie de Büren an der Aare www.bg-bueren.ch.
Remise du prix Chêne 2200 à Bülach le 15.8.2009. Jasmine Audemars (Fondation Audemars Piguet); Patrick Bonfils (proQuercus) et Walter Bosshard (Président de la Ville de Bülach).
De gauche à droite: Patrick Bonfils (proQuercus); Jasmine Audemars (Fondation Audemars Piguet) et Beat Hildebrandt (Garde forestier de la Ville de Bülach)
A Bülach, l'exploitation de la forêt de chêne constitue une longue tradition. Les noms de beaucoup de lieux-dits tels que "Hardwald" et "die Fünf Eichen" ne laissent plâner aucun doute : le chêne fait bien , depuis longtemps, partie intégrante du paysage culturel de Bülach. Durant le 19ème siècle principalement, le chêne a été mis sous pression en raison des besoins importants en traverses de chemin de fer. Interpellé par la menace aigüe pesant sur les chênes de la forêt municipale de Bülach, le service forestier commença, dès les années 70, à promouvoir à nouveau cette espèce. En 1947, le Conseil municipal décida de la reconstitution de 170 ha de forêt de chêne ainsi que du développement d'une politique ciblée pour la promotion du chêne. Aujourd'hui encore, la ville de Bülach reste fidèle à cette politique. Tout au long des 60 dernières années, la ville a travaillé avec persévérance à la reconstitution de la forêt de chêne. A l'étroite intersection entre les idéaux sylvicoles et les contraintes économiques les exploitants ont su, faisant preuve de beaucoup d'initiative, d'une grande richesse d'idées et d'une bonne perception de la nature, constituer la plus grande forêt de chêne de tout le canton de Zürich. Cette forêt offre un habitat à de nombreuses espèces animales, notamment au pic mar. Les autorités et les exploitants ont trouvé important d'associer la population à cette oeuvre séculaire. L'occasion est ainsi donnée à chaque élève du cycle primaire de planter son propre chêne, contribuant ainsi personnellement à la promotion de l'espèce chêne et au développement de la forêt de Bülach.
Ils sont satisfaits du déroulement des travaux entrepris en vue de la création d'un hectare de forêt de chênes. De gauche à droite : Patrick Bonfils (proQuercus), Thierry Daenzer (commune de Peseux), Jean-François Pochon (forestier), Milan Plachta (arr. forestier 2, NE), Daniel Saugy (Fondation Audemars Piguet). Peseux, 14.5.2008
Le prix honore un propriétaire forestier et des gestionnaires qui font preuve de dynamisme dans la perpétuation des chênes indigènes. En 2008, c'est la commune de Peseux (NE) qui a été honorée pour une gestion particulièrement dynamique et conforme aux "règles de l'art" de ses forêts de chênes. Le prix, doté d'une prime de Fr. 30'000.-, sera investi à Peseux pour la transformation d'un hectar de forêt de hêtres en forêt de chênes, renforçant ainsi la ceinture de chêne déjà existante au-dessus du lac de Neuchâtel.
Von links nach rechts: Kurt Bürki (Bügerrat der Bürgergemeinde Allschwil, Jasmine Audemars (Präsidentin der Fondation Audemars Piguet, Markus Lack (Förster Allschwil).
Allschwil, 3.9.2007
Mit dem Förderpreis werden die Waldeigentümerin und der Bewirtschafter geehrt, die sich mit besonderem Einsatz und Erfolg für die Erhaltung der einheimischen Eiche einsetzen. Die vorbildliche Bewirtschaftung der Eichenwälder in Allschwil trägt einerseits zur Erhaltung eines wichtigen Natur- und Kulturerbes bei und erlaubt andererseits die Produktion und Vermarktung von Eichenqualitätsholz. Mit Recht sind die Bürger von Allschwil Stolz auf ihre Eichenwälder, welche auch als Naherholungsgebiet für die ganze Agglomeration Basels von besonderem Wert sind.
Am 3. September 2007 wurde, vor zahlreichen Gästen und der Presse, der Förderpreis "Eiche 2200" übergeben. Als Vertreter der Bürgergemeinde Allschwil konnten Bürgerrat K. Bürki und der verantworltiche Förster, Herr M. Lack, von Frau J. Audemars, Präsidentin der Stiftung Audemars Piguet, den Förderpreis für das Jahr 2007 entgegennehmen. Der Präsident von proQuercus, Patrick Bonfils, Kantonsoberförster Ueli Meier und der Gemeindepräsident von Allschwil, Herr Anton Lauber, würdigten den besonderen Einsatz der Waldeigentümerin zur Erhaltung und Förderung der Eiche, welche dank grosser Öffentlichkeitsarbeit auch die uneingeschränkte Anerkennung der örtlichen Bevölkerung findet. Ein Musterbeispiel nachhaltiger Entwicklung, das zur Nachahmung empfohlen werden kann
31.7.2015